Epée = Argent = Boulot >< (pv Ode)

Un homme, d'une taille respectable, pas tout à fait adulte, marchait dans de sombres ruelles. Il semblait être entré dans une sorte de monologue:

- C'est catastrophique. La mission était simple pourtant: "Vous devez escorter le viticulteur et ses raisins jusqu'à la cave la plus proche.", mais bien entendue, ils ne précisent jamais les détails ! Les petits détails, dans le genre: "Au fait, vous croiserez surement la route de 2 ou 3 démons...". Et évidemment, qui c'est qui a du se coltiner le Balrog...c'est bibi !!!
Le raisin? Quel raisin? Aaaaah ce raisin? Beh, cramé... Le viticulteur? Quel viticulteur? Aaaaaah ce viticulteur? Beh, cramé aussi. Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai plus d'épée, enfin, si, mais on dirait plus une fondue savoyarde maintenant... Si seulement j'avais eut une bonne épée, une belle et puissante, je l'aurai coupé en 8 se foutu tas de flamme ! C'est décidé... je vais me rééquiper, parce que là, si ça continue, adieu le titre de Chasseur !
...
...
...

L'homme s'arrêta, baissa les bras et la tête et soupira.

- Roxas, espèce d'idiot, avec quoi tu veux te rééquiper, t'as pas d'argent ><

Roxas sortie quelques billets de sa poche:

- Hum...50,...200..., 320,...350. Mouai, je pourrais peut-être m’acheter une épée en mousse.

Et il s'allongea par terre, au beau milieu de la ruelle, regardant le ciel d'un air frustré...

- Pourquoi la vie est-elle toujours aussi compliqué. Comment ils font les autres? Si je veux vraiment mes épée, il va falloir que je me trouve un boulot, sauf que la seule chose que je sais faire, c'est taper. Pas de diplôme, même pas le brevet des collèges... pffff, c'est désastrophique...

Le jeune homme se releva et erra toute la journée dans Kaolia. Il passa devant une grande bâtisse. Au même moment, une sonnerie se faisait entendre. C'était le pensionnat. Bien qu'il n'y soit jamais allait, il en avait entendu parler. Il vit des élèves entrer et sortir du bâtiment, tous des jeunes, certains de son âge, d'autres, même beaucoup, étaient plus jeunes. Il vit une femme d'âge mur surveiller les élèves...

- Hum...surveillant, ça pourrait le faire. Soit on est aimé, et tout ce passe bien, soit les élèves te font chier, et là, tu vis l'enfer. Bah, je combats bien des démons, ce n’est pas 4 merdeux qui vont me faire chier

Roxas rentra alors dans la bâtisse, se rendit à l'accueil, et demanda à voir le gérant du pensionnat. Il se fit recevoir dans l'instant. Il se présenta, inventa tout et n'importe quoi pour justifier sa demande "d'adhésion", montra tout ses "papiers", et demande enfin, si le directeur était intéressé.
Heureusement, au-delà du fait que Roxas n'avait aucun diplôme, il inspirait la confiance. Le directeur avoua que l'un des surveillant allait bientôt prendre sa retraite, donc il jugeait bon de recruter quelqu'un, qui puisse être prêt le moment venu. La ou se fut difficile pour Roxas, c'était son âge. En effet, il n'avait que 18 ans, et ses traits fin lui en donnaient 17... Roxas étala alors toutes les excuses bidon qui existait, et il réussi à convaincre le directeur. Selon lui, son jeune âge lui permettrait de mieux comprendre les élèves, de mieux s'intégrer parmi eux, et donc de mieux pouvoir faire régner "l'ordre"... C'était bidon, mais l'homme avait marché. Roxas était devenu alors officiellement Surveillant au Pensionnat de Kaolia.

Le directeur lui fit alors visiter brièvement le bâtiment: les chambres, la cafétéria, le jardin, etc ... Roxas avait une très bonne mémoire visuelle, il n'aurait donc aucun problème à se repérer. Roxas demanda alors si il y avait moyen d'être nourrit et loger. Heureusement, la réponse fut positive. Le directeur lui montra la chambre que Roxas allait occuper, lui récapitula ses principales fonctions, et il le laissa.

- Et beh, c'était plus simple que ce que je pensais.

La nuit passa. Roxas avait déambulé dans le pensionnat toute la nuit. Non pas pour exercer ses nouvelles fonctions, mais simplement parce qu'il ne trouvait pas le sommeil. Depuis qu'il était Chasseur, il ne dormait plus qu'un jour sur deux. La matinée arriva et se déroula sans encombre. Apparemment, les élèves le voyait plus comme l'un d'entre plutôt que comme un surveillant.

- En fait, c'est beaucoup moins fatiguant ce que ce je pensais !

Roxas déambulait dans les couloirs lorsqu'il s'arréta devant une pendule.

- 12h15 déjà? ... Merde ! Il faut que j'aille surveiller la cafet' !!!

Il accéléra alors le pas en direction de la caféteria.

I-Pod de Ode Varg :

Découvrez la playlist I-pod Ode Varg avec Lordi

La musique écoutée est de Lordi et s'intitule Hard Rock Hallelujah

Cela Faisait maintenant quelques temps que Ode trainait dans les couloirs. Elle avait séché les deux dernières heures de cours et s'en tirait plutôt bien jusqu'à présent. Au pire, elle simulerait la malade ... mmh ... se donner une apparence faiblarde ? Naaaaaan ! Plutôt envoyer valser la personne qui voudrait la réprimander, ça serait plus simple. Chewing-gum en bouche, sac en bout d'épaule, prêt à lâcher à la moindre secousse, l'adolescente avait ses habituels écouteurs qui lui couvraient la moitié du crâne par leur grande superficie. Elle marchait en rythme et lorsqu'elle ne fredonnait pas doucement l'air, cette dernière faisait des bulles de gum toutes plus grosses et plus bruyantes les unes que les autres. "Ploc". Ce bruit répétitif en agaçait d'ailleurs plus d'un mais la bulle se reformait pour exploser de plus belle. C'est à ce moment là qu'un être sorti d'un couloir sans crier garde, il lui faisait dos et c'était hissé devant elle avant qu'elle n'ait pu l'éviter.

C'est donc en beauté qu'elle lui rentra dedans. Heureusement, à ce moment là l'adolescente n'avait pas formé de bulle. Le choc fit juste tomber son sac et tomber sa casquette, que ses écouteurs surplombés, devant ses yeux. Après avoir rajuster sa casquette elle se redressa alors et d'un geste vif celle-ci poussa davantage l'être qui inconsciemment lui avait couper son élan.

- Hey ! Regardes ou tu vas ou je te donnerai une bonne raison d'être miro !

Il y avait foule, mais pas autant qu'à 12h, car là prenaient place tous les retardataires de 12h30. La rouquine pouvait donc très bien comprendre la hâte de ce jeune homme mais le blondinet n'avait qu'à bien se tenir si à présent il tenait à manger avec toutes ses dents.

Dans sa précipitation, Roxas n'avait pas vu la jeune fille qui venait à contre sens, et ne put donc pas l'éviter. Le choc ne fut pas violent, en tout cas, lui n'avait presque rien senti. Il venait de percuter une rouquine. Elle devait avoir 16/17 ans, peut-être plus, peut-être moins, Roxas n'était pas doué pour ce genre de truc. Elle arborait une casquette, des écouteur, son sac sur l'épaule, bref, l'image que se faisait Roxas d'un étudiant. Ce qui impliquait donc sans doute le côté rebelle, bordelique, et je me fou de tout. Bonne ou mauvaise image? Il n'en savait rien, et il s'en foutait royalement. Mais il n'en n'oubliait pas pour autant les bonne manière. Il s'empressa alors de sortir le célèbre "Excuse-moi, rien de cassé?", en revanche, il n'eut pas le temps de l'aider à se relever car celle-ci le bouscula.

- Hey ! Regardes ou tu vas ou je te donnerai une bonne raison d'être miro !

*Mais elle se prend pour qui cette gamine?*

Roxas serai bien resté pour lui apprendre les bonnes manières, il faut dire que cela faisait partie de son rôle de surveillant, mais son estomac criait famine, Le choix était difficile, mais s'il y avait bien une chose qu'il ne voulait pas à ce moment, c'était de se prendre la tête avec quelqu'un ! Il contourna alors l'humaine, et tout en passant, lui posant la main sur l'épaule en disant:

- Ouai ouai c'est ça ...

Et il continua sa route vers la cafet'.

I-Pod de Ode Varg :

Découvrez la playlist I-pod Ode Varg avec Epica

La musique écoutée s'intitule Adagio de Epica.

Le Blondinet se retourna et l'humaine put voir son visage et l'espace d'une seconde, elle eut une impression de déjà vu. C'était-ils déjà rencontré ? Surement dans les couloirs mais c'était plus mystérieux que ça ... bref, ne nous perdons pas dans ses réflexions. Roxas avait adopté une seconde un visage de regret mais il largua bien rapidement celui-ci pour s'approprier les vertus de l'ignorance. Bien, froid dedans et froid dehors. C'est comme ça qu'Ode aime bien le pensionnat ! Et si un seul mouton s'avisait de faire un pas de côté, elle le recadrerait aussitôt ! Oh bien sûr ils avaient le droit de faire ce qu'ils voulaient entre eux, mais à l'égard de la fillette, l'adolescente n'autorisait aucun sentiment filtrer. Tout allait reprendre donc le cour des choses ; la gamine ramasserait son sac pendant que le jeune homme reprendrait place dans la foule, se confondant à nouveau avec cette masse grotesque de sacs à viande.

Mais là, Roxas fit l'erreur. Il mit sa main sur l'épaule de la fillette qui, en une demi-seconde, eut le regard qui s'assombrit.

" Ouai ouai c'est ça ..."

Il avait osé la toucher. Une bonne leçon serait surement la bienvenue. Ode montra alors aussitôt les crocs et rattrapa le blondinet qui poursuivait sa course. Là, elle le poussa voilement contre l'un des mur du couloir. Petit à petit tous les élèves qui c'étaient jusqu'à lors soigneusement poussés à chaque mouvement des deux antagonistes de sorte à même pas les frôler, formaient dès à présent une sorte de cercle autour de l'adolescente et les murmurs s'élevaient progressivement.

- On ne touche pas ce qui nous appartient pas. Tâche de te rappeler de ça, sinon t'y laisseras ta main un de ces quatre.

La gamine, jugeant que la situation avaient suffisamment prit d'ampleur choisit de se retirer et passa devant le surveillant avec un regard provocateur pour finir par sortir du cercle et de se diriger vers la cafeteria. La musique de son I-Pod venait de changer et elle augmenta le volume de sorte à s'immerger d'avantage dans les rythmes effrénés des instruments plutôt que de s'attarder à écouter les chuchotements.

Bien qu'il ne voulait pas se prendre la tête, le Chasseur était sur les nerfs. Qu'est-ce qu'il devait faire pour qu'enfin une personne ne lui manque pas de respect. Il avait subit ce genre de chose durant toute son adolescence, et quelques fois encore chez les Chasseurs. Il devait trouver une solution, et vite. Alors qu'il s'était éloigné d’Ode, il n'avait pas fait attention au cercle qui s'était formé autour de lui et la gamine. Celle-ci l'avait collé au mur sans qu'il n'est le temps de réagir. C'est à peine s'il avait entendu ce que la gamine lui disait. Il avait vécu ce genre de scènes des dizaines et des dizaines de fois. Mais aujourd'hui, il était surveillant, il devait faire preuve de plus de maturité que son adversaire, et il ne devait donc pas riposter. Mais tout cela, ce n'était que de la théorie... En pratique, c'était tout autre chose !

*Alors là, si elle croit qu'elle va s'en tirer comme ça elle se trompe*

Roxas rattrapa Ode, la colla à son tour contre le mur et dit:

- J'crois qu'on s'est mal compris ma petite, j'suis ton nouveau surveillant, et ça, que ça te plaise ou non, il va falloir t'y faire. Et crois moi que ce n'est pas une petite merdeuse comme toi qui va me faire chier ! Donc ton caractère rebelle à 3 francs tu te le gardes. T'as compris !?

Roxas était sur le point d'exploser, comme il l'avait fait si souvent lorsqu'il trainait dans les rues. Mais cette fois, il était obligé de garder son calme, autrement, il se ferai sans doute virer de l'établissement aussi vite qu'il y était rentré. Mais il devait mettre les étudiants au clair, autrement, il vivrai un enfer. Il se retourna alors vers les élèves qui l'entourait:

- Et ça vaut pour vous aussi, c'est clair ?!

Il ne voulait surtout pas se mettre les élèves à dos, mais il devait être ferme dès le début pour ne pas se faire avoir. Quand à cette gamine, il sentait qu'il n'en avait pas finit avec elle, mais peu importe, tout ne pouvait pas être parfait. Il se retourna vers la gamine et la fixa dans les yeux d'un air sévère. Puis il la regarda en souriant:

- Allez, on oublie tout ça, ok !?

Et Roxas reprit sa route vers la cafétéria.

I-Pod de Ode Varg :

Bercée par la musique qui obstruait son ouïe, Ode s'apaisait de seconde en seconde et sentait peu à peu sa tension revenir à un stade normal. Prête alors à prendre un "nouveau départ" pour la cafète, des mains en décidèrent autrement. Ces mêmes mains la plaqua d'ailleurs à son tour contre le mur. L'adolescente n'en resta qu'étourdit. (pensées de Ode retranscrite =>) Quelqu'un, un étudiant qui plus est, osait la violenter ? Elle ?! Ça n'allait pas se passer comme ça !! Ohhh non, il pouvait au moins compter là-dessus. Elle le vit alors articuler quelques mots avant de la relâcher mais elle n'avait que les notes des instruments de la musique qu'elle écoutait qui parvenait à ses oreilles.

"xxxxx xxxx xxxx xxx xxxxxx xx xxxxxx xxxxxxx xxxxxxxxxx xx xx xxx xx xx xxxxxx xx xxx xx xx xxxxxxx xx xxxxx xx xxxxx xxx xxx xx xxxx xxx xxx xxxxxx xxxxxxxx xxxxx xxx xxx xx xx xxxx xxxxx ! xxxx xxx xxxxxxxxx xxxxxxx x x xxxxxx xx xx xx xxxxxx. xxx xxxxxxx !?"

D'un air détaché, la rouquine fixa l'horizon, elle ne lui donnerait pas la satisfaction qu'il lui donnait réflexion. Cependant, il venait de signer son arrêt de mort à l'instant. Après quoi, le jeune homme la lâcha et s'adressa en quelques mots à la foule. La gosse esquissa un sourire, elle allait lui faire payer, et lui, il n'allait pas tarder à le découvrir. L'enfant profita alors de sa "libération" pour se barrer et une fois qu'elle fut certifiée que quelques mètres les séparaient, elle prit la parole en écartant l'un de ses écouteurs. La musique avait entre-temps changé et diffusait à présent une nouvelle symphonie.

- Hey, j'ai rien compris à c'que t'as dit et j'en ai rien à foutre d'ailleurs, par contre, tu vas regretter ce que tu viens de faire ... Alors une fois que j'aurais l'estomac remplit, aprêtes toi à avoir de mes nouvelles le morveux !

PS : T'ES NUL ! j'aurai pu édité 99 fois ! ><

Roxas n'avait rien compris, soit elle se foutait de lui, soit il lui manquait vraiment un boulon. Elle cherchait vraiment les embrouilles, et si c'est vraiment ce qu'elle souhaitait, elle y aurai droit ! Mais pas ici, pas maintenant, il était trop fier d'avoir trouver un boulot aussi rapidement. Il ignora donc ces futiles menaces et se dirigea lui aussi vers la cafétéria, mais en temps que surveillant. Bien que d'abord étonné, il semblerai que les élèves aient acceptés que quelqu'un d'aussi jeune les surveillent. Pas tous, bien évidemment, et apparement, Ode en faisait partie. Mais il ne lacherai pas l'affaire, car Roxas n'aimait pas perdre.

*Elle veut qu'on se revoit? On va se revoir ! Et elle fera moins la maline ...*

En arrivant à la cafet', Roxas put voir qu'il y avait encore beaucoup d'élèves, pour ne pas dire que c'était "l'heure de pointe". Après ce qui s'était passé, Roxas avait perdu son appétit. Il mangerai une fois que les élèves seront retournés en cours. Il commença donc à vadrouiller par-ci par-là entre les rangées de tables, souhaitant bon appétit aux élèves souriant, restant indifférents aux autres. Il put apercevoir la gamine un peu plus loin, toujours les écouteurs sur le crâne.

*Celle-là, ça doit être un cas. Les profs doivent en baver avec elle...*

Roxas, sans aucune raison particulière, avait tendance à s'attacher aux cas désespérés, peut-être parce qu'il croyait que l'on pouvait changer les gens. Se trompait-il ou non, il n'en savait rien, et jusqu'à maintenant, il n'avait jamais changer personne.

*Qui sait? Peut-être que cette fois-ci, c'est la bonne ... ou pas ><*

Voyant que tout se passait pour le mieux, il se décida, vers 13h10, à enfin prendre son plateau et à se rassasier.

Plus l'estomac se remplissait et plus l'état d'esprit de la gamine s'apaisait. Ce midi : purée de betterave avec un yaourt nature ... Rien de bien appétissant pour l'enfant qui rêvait d'un jour pouvoir goûter à la nourriture réservée au personnel ... eux, ils avaient le choix ! Et pas qu'un peu ! Purée de betterave ou tagliatelle de crêpe à la carbonara, ou bœuf bourguignon ... et mieux vaux ne pas parler des desserts ! Rien qu'à y penser la gosse en bavait. Pourquoi la vie était si injuste ? Bref, la musique sur les oreilles, la fillette devinait les regards qui la lorgnaient. Effectivement, elle n'avait pas le droit de porter ses écouteurs en mangeant mais qui la contredirait ? Le surveillant de midi stagnait à présent dans la cours car il avait suivit le flot d'étudiant de 12h. De plus, elle s'était isolé, alors le premier que ça dérangeait, elle l'attendrait.

* Franchement, c'est dégueulasse toute la bouffe qui est réservée au personnel ... Quels radins !! *

Ayant encore plus les crocs, la rouquine termina avec ardeur son assiette et une fois finit, l'adolescente repoussa le plateau devant elle pour croiser ses bras et enfouir quelques minutes sa tête au chaud.

Roxas venait de terminer son assiète. Il ne put constater qu'une chose: Le repas était bien meilleur que ceux qu'ils donnaient chez les Chasseurs. Ces crèpes de tagliatelles carbo. étaient un vrai délice. Son ventre était sur le point d'exploser. Il restait à présent très peu d'élèves dans la salle. Seulement quelques retardataires. Bien évidemment, la jeune fille de tout à l'heure en faisait partie. On pouvait lire clairement sur son visage que la nourriture l'écœurait.

*Ceci-dit, vu la gueule des plats, c'est compréhensible...*

Roxas n'était pas motivé pour rejoindre les autres surveillants dans la cours. Le ventre plein, presque seul dans la grande salle, avec pour seul bruit celui de son estomac...c'était pour lui que du bonheur ! Il remarqua qu'Ode avait enfouit sa tête.

*Bon, allons-y...*

Roxas vint s'assoir en face de la jeune fille. Bien entendue, elle ne le vit même pas.

*Si les démons étaient aussi simple à approcher qu'elle, ça règlerai bien des soucis...*

Il se décida à lui retirer un de ses écouteurs, et lui dit:

"Qu'est-ce qu'il t'arrives ?"

PS: Pas d'inspiration, dsl :s

L'arrière goût de la betterave dans la bouche d'Ode prenait peu à peu celui du dégoût. Cette ténacité dont faisaient preuve les cuisiniers pour concocter des plats toujours plus gluants les uns que les autres, témoignait de leur incapacité culinaire. De plus pourquoi privilégier les membres incompétents du personnel au détriment des braves élèves. D'ailleurs, la dernière blague du jour était que les surveillants recadraient les étudiants ! Que c'est comique ! Ils sont plutôt ici pour une formation oui !! Ce sont eux qui apprennent comment exercer leur métier au contact de si bons éléments n'est-ce pas ? Pour cause, pas un seul pensionnaire ne dirait le contraire. Le fait est qu'en un instant, toutes les pensées de la jeune fille s'éclipsèrent. QUELQU'UN ... NON, QUELQUE CHOSE VENAIT DE TOUCHER A SON CASQUE ... MAIS QUEL ABRUTI ! Relevant subitement la tête, l'enfant crut un instant qu'elle était victime d'illusions tant la réalité lui semblait improbable.

"Qu'est-ce qu'il t'arrives ?"

- QU'ES ... QU'EST-CE QU'IL M'ARRIVE ?!! MAIS T'ES UN MALADE TOI !

Même si des deux, Ode paraissait la plus atteinte, dans sa tête il en était tout autre car il venait de toucher au St Graal. Et sans raison valable en plus ! Ils n'avaient visiblement pas du tout les mêmes valeurs. La gamine se releva donc brusquement en fusillant le pion du regard et lui jeta quelques derniers mots avant de quitter les lieux en remettant correctement son casque sur ses deux oreilles, laissant ainsi son plateau sur la table.

- T'es qu'un imbécile écervelé ! Et les crétins dans ton genre, je les explose. Alors si t'as les tripes, rejoins moi ce soir, après les cours, sur le toit du pensionnat pour qu'on arrange nos comptes une bonne fois pour toute !

Dans l’instant ou Roxas avait retiré un écouteur à la gamine, il put comprendre que celle-ci était tout sauf triste ou fatiguée. En effet, à voir son visage rouge de colère, il avait du se passer quelque chose qu’Ode n’avait pas apprécié, du tout. Curieux d’en connaître la raison, Le garçon allait lui demander lorsque l’humaine lui fit comprendre qu’il était responsable.

*Qu…quoi ? Mais j’ai rien fait pour une fois ! ><*

Puis vint l’instant ou Ode le menaça. S’il y avait bien une chose qui le faisait rire, c’était bien ça. Après tout ce qu’il avait vécu, toutes ces bastons dans la rue, toutes ces situations pour le moins « désespérée » qu’il avait du affronter durant ces missions, et tellement plein d’autres choses, ce n’allait pas être une simple humaine qui risquait de l’effrayer.

*Alors là ma petite, tu ne sais pas dans quoi tu t’engages …*

Voyant qu’elle s’en allait, il l’attrapa par le bras, et de la manière la plus simple qui soit, sans crainte, peur, ou tout autre sentiment, il lui répondit :

- Un rendez-vous ? C’est trop mignon ! A quelle heure ? Histoire que je me fasse beau !

Il se doutait qu’il l’énerverait, mais au point ou il en était, autant s’amuser un peu !

Depuis un certain temps Ode s'évertuait à ne pas réagir impulsivement face à la réaction de Roxas qui l'exaspérait. Mais ce dernier s’entêtait à la chercher. Alors que l’adolescente s’était faite à l’idée de ne pas créer la panique à nouveau (son dernier combat avait choqué la secrétaires qui était présente), Roxas enchaînait gaffes sur gaffes comme pour tester sa patience. Soit il était très intelligent, soit il était très con. De toutes les manières, cela ne changeait rien au résultat final qui foutait les nerfs à la gamine. C’est alors que le knight attrapa la jeune fille par le bras avant de lui répondre avec ironie :

« Un rendez-vous ? C’est trop mignon ! A quelle heure ? Histoire que je me fasse beau ! »

* Mais il se fou royalement de ma gueule là ?? Non, j’veux bien être gentille mais faut pas pousser ! *

Cette fois-ci, s’en était trop. L’enfant avait jugé avoir été suffisamment patiente mais à présent, il fallait cessé de jouer à ce petit jeu. C’était lui la proie ! Et Ode avait la ferme intention de lui prouver. Elle le saisi alors à son tour par la manche avec son bras de libre et s’approcha de manière menaçante vers lui.

- Et bien j’espère que tu prévoiras un beau costume, ça fait toujours plus classe dans la tombe.

Un petit sourire provocateur se dessina sur ses lèvres et elle lui fit un clin d’œil avant de repartir en s’extirpant d’un coup de son emprise.

A cet instant, Roxas était heureux. Il n'avait jamais pensé qu'il s'amuserai autant en entrant dans cet établissement. Bien qu'il n'aimait pas particulièrement la violence, il lui arrivait tout de même d'être en "manque". Cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas eut à se battre ou même à s'énerver, et même si sur le moment, ça le gonflait plus qu'autre chose, ces moments faisaient partie de ses bons souvenirs, car c'est grâce à tout ces évènements qu'il s'était forgé.

Cette fille était parfaite. Impulsive, agressive, chiante à souhait, il n'aurai aucun regret à "s'amuser" avec elle. Après qu'elle lui ai sortie sa phrase très poétique, il alla rejoindre les autres surveillants en attendant le soir.

Le crépuscule arriva, enfin. Il faut dire que Roxas était plus qu'impatient. Excité mais pas imprudent, il prit tout de même la peine de prendre la partie principale de son épaulière, afin de pouvoir déclencher son draupnir au cas ou. Car pour être aussi folle que cette fille, soit c'était un cas a part, soit c'était un démon à apparence humaine, chose qui n'était pas rare ces temps-ci.

Le Chasseur trouva alors une excuse bidon auprès des autres surveillants afin de les quitter plus tôt et il se dirigea vers le toit du pensionnat. En arrivant sur celui-ci, il repéra un coin sombre et s'y installa, afin de pouvoir observer la gamine lorsqu'elle arrivera. En attendant, il s'imagina tout les scénarios possible et imaginable concernant les minutes qui allez suivre.